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Romorantin-Lanthenay (41)

Musée de Sologne

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée de Sologne
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Le chardon

Frise en faïence sur la Villa des chardons à Romorantin (41) -  Faïencerie de Choisy-le-Roi -  Photo J. B-D.
Villa des chardons à Romorantin
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© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
Frise en faïence sur la Villa des chardons à Romorantin (41) - Faïencerie de Choisy-le-Roi - Photo J. B-D.
Tympan de fenêtre orné de chardons bleus en grès flammé
 à Blois (41) - Alexandre Bigot - Photo J. B-D.
ornement de fenêtre chardons bleus en grès flammé
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© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
Tympan de fenêtre orné de chardons bleus en grès flammé à Blois (41) - Alexandre Bigot - Photo J. B-D.
Applique motif de chardon en grès flammé 
à Paris– Alexandre Bigot - Photo J. B-D.
Chardon en grès Bigot
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© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
Applique motif de chardon en grès flammé à Paris– Alexandre Bigot - Photo J. B-D.

Facilement reconnaissable à ses feuilles et tiges épineuses, le chardon fut longtemps considéré comme une plante parasitaire. Il en  existe de nombreuses variétés aux tiges plus ou moins élancées et dentelées et aux fleurs allant du bleu au mauve.

Dans l’Antiquité, le chardon est un symbole de longévité et de ténacité qui protège contre les esprits malins. 

Dans la tradition chrétienne, il représente plutôt la douleur terrestre, le péché et la passion du Christ.

Dès le 15ème siècle, le chardon est un motif ornemental utilisé surtout dans l'architecture pour décorer corniches et chapiteaux.

Connu pour être l’emblème de l’Écosse, il est également celui de la Lorraine; c’est un des éléments du blason de la ville de Nancy.

 

Émile Gallé artiste alsacien qui a travaillé dans le domaine de la faïence, des meubles et du verre a souvent représenté le chardon, en référence à sa région d’origine. C’est le cas de la grande table ornée de chardons sculptés exposée par Emile Gallé à Paris en 1889 sous le nom de « Le Rhin ».

En effet le chardon était une des plantes favorites des architectes comme Sauvage et des décorateurs lorrains comme Émile Gallé. Il symbolisait pour eux l’attachement des Lorrains à la France qui venaient de perdre ce territoire à la suite de la guerre de 1870.

L’immeuble parisien des chardons construit en 1903 par l’architecte Charles Klein est l’un des plus beaux exemples de l’utilisation de cette plante comme ornement de style Art Nouveau. Le décor y est entièrement consacré au chardon et largement inspiré par le travail du décorateur et sculpteur Eugène Grasset. Construit en béton armé Hennebique, la façade est ornée de céramiques d’Émile Müller dont les chardons aux tons turquoises viennent encadrer les portes, les fenêtres et souligner les différents étages. Cette réalisation caractéristique du mouvement art Nouveau fut primée en concours des façades de la ville de Paris en 1903 et inscrit aux monuments historiques en 1986.

 

© BROSSIER-DUCLOS Julie

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architecture ; arts décoratifs ; céramique,carreau (élément) ; frise,(2011-03-16.4431) | architecture ; arts décoratifs ; céramique,carreau (élément) ; frise,(2011-03-16.4431)