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Musée de Sologne

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée de Sologne
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Les feuilles d’arbres

Pastillage motif de feuilles de marronnier en grès flammé à Paris (75)  - Alexandre Bigot - Photo J. B-D.
Feuille de marronnier Grès Bigot
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© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
Pastillage motif de feuilles de marronnier en grès flammé à Paris (75) - Alexandre Bigot - Photo J. B-D.

La feuille du marronnier avec ses folioles bien distinctes a pour cela eu la faveur de tous les céramistes qui l’ont associée aux bogues et parfois aux fleurs. On peut parfois observer sur certains bâtiments que la frise a été posée par erreur à l’envers, car les fleurs sont dirigées vers le sol.

 

Le platane, à la feuille bien découpée et au fruit en boule suspendu au bout d’un long pédoncule, est également souvent représenté. Les feuilles simples et non dentées de certaines essences sont plutôt rassemblées sur une branche et souvent accompagnées d’un autre élément, fruits ou ruban par exemple; elles peuvent aussi s’associer avec sens à un autre sujet et se valoriser mutuellement, comme le marronnier et l’écureuil.

 

L’ornement choisi peut être aussi lié à l’histoire des premiers propriétaires ou à celle du lieu, telles les céramiques représentant et nommant le noyer à Noisy-le-Sec. Le lotissement s’est fait au lieu-dit des Petits Noyers et qui plus est, Noisy indique étymologiquement un lieu où les noyers sont nombreux.

 

On notera que la frise Marronniers en grès d’Alexandre Bigot ornait toutes les gares de la ligne de chemin de fer du Blanc-Argent (Indre et Cher) ; ce grand céramiste était implanté à Mer dans le Loir-et-Cher.

 

 

Les feuilles d’arbres sont présentes sur tous les supports: sur les terres cuites moulées, brutes ou émaillées, sur les carreaux manufacturés pressés à sec et sur les grès bruts ou émaillés, chaque modèle pouvant être diversement coloré et de plusieurs tailles.

La représentation des feuilles dans les années Art Nouveau, environ entre 1890 et la Première Guerre Mondiale, est souvent fidèle à la réalité.

 

MARY Françoise