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Romorantin-Lanthenay (41)

Musée de Sologne

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée de Sologne
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Le lys

Cheminée décor néo-Renaissance collection Céra’brique - Faïence de Blois -Photo Y. Auger
Cheminée en faïence Style néo-Renaissance
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© AUGER Yves ; © Musée de Sologne
Cheminée décor néo-Renaissance collection Céra’brique - Faïence de Blois -Photo Y. Auger
Frise de carreaux motif fleurs de Lys stylisées  à Romorantin (41) - Tuilerie Perrusson - Photo Yves Auger
décor de carreaux motif fleur de lys
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© AUGER Yves ; © Musée de Sologne
Frise de carreaux motif fleurs de Lys stylisées à Romorantin (41) - Tuilerie Perrusson - Photo Yves Auger
Carreaux style médiéval avec fleur de lys collection Céra’brique 
 - Alexandre Bigot - Photo Y. Auger
ensemble carreaux Grès Bigot
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© AUGER Yves ; © Musée de Sologne
Carreaux style médiéval avec fleur de lys collection Céra’brique - Alexandre Bigot - Photo Y. Auger

Le symbole de la fleur de lys est très présente dans la production de certains céramistes de  la Belle Époque spécialisés dans les décors de style néo-gothique et néo-Renaissance.                   On peut citer par exemple les Faïences de Blois avec Ulysse Besnard, Emile Balon et Adrien Thibault  et le parisien Jules Lœbnitz qui a décliné ce thème après avoir participé               à la restauration du château de Blois en 1869.

 

Très utilisée dès le Moyen Âge dans l’ornementation et les blasons, comme emblème de la monarchie, la fleur de lys  serait en réalité, d’après Viollet-le-Duc, un dérivé de l’iris.

En effet, on raconte que Clovis, à la veille de la bataille de Vouillé, se trouva devant la rivière de la Vienne sans pouvoir la traverser. Il repéra un gué grâce au passage d’une biche traversant au milieu d’iris pseudacorus. Il la suivit, remporta la bataille, fit de cette plante le symbole de sa victoire et en décora ses plus beaux ornements. Cet iris porte divers noms selon les régions, tel que l’iris jaune ou lis des marais.

Une autre hypothèse évoque Louis VII parti en croisade avec une fleur d’iris représentée sur son casque, rendant célèbre la             « fleur de Luce » (Louis), devenue fleur de lys par paronymie.

Dans l’Art religieux, le lys est également le symbole par excellence de la pureté de l’enfant Jésus et de la chasteté de la Vierge Marie. Ainsi il est souvent représenté dans des scènes d’Annonciation  ou de Vierge à l’enfant.

 

Le motif « fleur de lys » est exploité avec parcimonie dans l’ornement céramique, plus souvent dans sa forme approchante, dite « fleurdelisée ». Ce symbole marqué de la royauté est utilisé dans sa forme traditionnelle principalement pour orner les rétrécissements de cheminée, dans l’espace privé à l’intérieur des maisons au décor néo-gothique ou néo-Renaissance.

 

Au début du 20e siècle, avec le mouvement de l’Art Nouveau, va naître la volonté de chercher une nouvelle interprétation plus naturaliste à cette plante, en s’éloignant du symbole royal.

 

© BROSSIER-DUCLOS Julie

carreau
architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau,(2011-03-16.5695) | architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau,(2011-03-16.5695)
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architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau,(2011-03-16.5686) | architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau,(2011-03-16.5686)
carreau (élément d'ensemble , poële)
architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau (élément d'ensemble , poële),(2011-03-16.5149) | architecture ; art décoratif ; construction ; vie domestique ; céramique,carreau (élément d'ensemble , poële),(2011-03-16.5149)