logo
Romorantin-Lanthenay (41)

Musée de Sologne

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée de Sologne
Voir le plan du parcours

L'iris

Mosaïque Iris à La Ferté-Saint-Aubin (45) - Photo J. B-D.
Mosaïque motif Iris
Informations supplémentaires
© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
Mosaïque Iris à La Ferté-Saint-Aubin (45) - Photo J. B-D.
Panneaux Iris et nénuphar à Villemomble (93) - H. Boulenger & Cie - Photo F. Mary
Décor de fenêtre Iris
Informations supplémentaires
© MARY Françoise ;
Panneaux Iris et nénuphar à Villemomble (93) - H. Boulenger & Cie - Photo F. Mary
décors situé à Blois par Alxendre Bigot
décor de fenêtre iris Grès Bigot
Informations supplémentaires
© BROSSIER-DUCLOS Julie ; © Musée de Sologne
décors situé à Blois par Alxendre Bigot

Les manufactures de céramique architecturale nous ont légué de nombreuses plantes à fleurs ornant les villas et pavillons de nos villes franciliennes et provinciales. Les façades fleuries nous rappellent leur époque de construction, la fin du XIXe siècle ou le début du XXe, quand les habitants des villes venaient s’installer en périphérie afin de profiter du grand air et de la nature.
Si toutes les fleurs portent toujours un message dans les moments clés de nos vies, depuis la maternité jusqu’au cimetière, l’iris occupait alors une place particulière dans l’imaginaire collectif. Il était également l’une des fleurs les plus représentées dans la production de céramiques.

 

Dans la symbolique des fleurs, il signifie la tendresse du cœur et selon sa couleur, confiance, constance ou bonheur. On ne peut savoir ce qui attira les premiers propriétaires de ces maisons ornées d’iris, peut-être le langage des fleurs auquel on prêtait grande attention à cette époque, ou sa présence odorante et colorée dans les jardins. Iris signifiant étymologiquement « bande, raie de couleur, chemin, route », on peut évoquer aussi l’image d’Iris, messagère des dieux de l’Olympe symbolisée par l’arc-en-ciel.

 

Les représentations de l’iris à la fin du XIXe sont assez rares et plutôt symétriques. Cette fleur apparait ensuite massivement au catalogue des fabricants de céramique architecturale, dans les dix premières années du XXe siècle, soit en pleine époque Art Nouveau, qui mettait à l’honneur toute la variété des végétaux. Ses longues feuilles en forme de sabre ou parfois de lanières ainsi que ses tiges dressées sont souvent représentées de manière assez improbable dans la nature : l’Art Nouveau marque de son empreinte les décorateurs qui leur donnent les formes sinueuses propres à ce mouvement artistique .

 

L’iris se plie à tous les modes de décoration céramique. On le rencontre en terre cuite moulée formant ainsi un bas-relief brut ou émaillé, présenté seul ou en bouquets, ou encore accompagné d’une autre espèce. On notera la présence de l’encadrement, indispensable mise en valeur du décor céramique qu’il est important de conserver lors des rénovations de façades.

On peut encore trouver l’iris sur des carreaux de sol en grès cérame parfois posés au mur, ou représentés en mosaïque, mais également sur des panneaux de fabrication postérieure à la grande vogue de la céramique architecturale décorative.

 

MARY Françoise

Aller plus loin :

carreau (élément d'ensemble )
architecture ; art décoratif ; vie domestique ; céramique,carreau (élément d'ensemble ),(2011-03-16.5508) | architecture ; art décoratif ; vie domestique ; céramique,carreau (élément d'ensemble ),(2011-03-16.5508)