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Châteauneuf-sur-Loire (45)

Musée de la marine de Loire - Châteauneuf-sur-Loire (45)

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée de la marine de Loire - Châteauneuf-sur-Loire (45)
Numéro d'inventaire : 
2000.16.1

Autre(s) Numero(s) : 
2000.15.3

Dénomination : 
Appellation : 
Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre : 
Précisions concernant l'auteur : 
Paris, 1600 ; Paris, 1638 Peintre de compositions religieuses, mythologiques, allégoriques, peintre de décorations murales, graveur. Elève de son oncle Nicolas Bollery à l’âge de treize ans, avec son frère Jean-Baptiste, ils partirent à Lyon où ils travaillèrent avec Horace Le Blanc, peintre de la ville. Jacques Blanchard séjourna à Venise, en 1626 où il reste pendant deux années, puis à Turin où il fut employé par le duc de Savoie. A son retour d’Italie, il peignit comme morceau de réception à l’Académie de Saint-Luc, un Saint Jean à Patmos. Les registres l’indiquent alors comme “Peintre ordinaire du Roy et bourgeois de Paris”. Il eut bientôt en France une réputation de coloriste, qu’il avait acquise au contact des Vénitiens, et ses contemporains l’appelèrent “le Titien français” ; il a certainement contribué à rétablir en France, le goût et la recherche de la couleur. (extrait de la notice du Bénézit, ed. Grund, nouvelle édition, 2002, vol. 2, p. 375)

Rôle de l'auteur : 
Lieu de création : 
Période (siècle ou millénaire) : 
Représentation - Iconographie : 
portrait (femme, sainte Catherine d'Alexandrie, roue, palme, robe, broche, manteau, couronne, signe de sainteté, auréole, rayons lumineux)

Précisions sur la représentation : 
Sainte Catherine est ici représentée à mi-corps, de trois-quart, vêtue d’une robe de draperie rouge et d’un manteau d’hermine et porte une couronne, attributs empruntés à la royauté ; une auréole au dessus de sa tête témoigne de sa sainteté, tandis que le geste de sa main gauche qui s’avance dans la lumière évoque la présence divine. Elle tient une palme dans la main droite tandis qu’elle sert sous son bras droit un morceau de bois cerclé de métal, fragment d’une roue, symbole de son supplice ; la représentation est ici conforme à la légende qui veut qu’elle ait été suppliciée sur la roue et délivrée par un ange en la brisant.

Description en langage naturel : 
Martyre légendaire, sainte-Catherine aurait été suppliciée par la roue à Alexandrie et délivrée par un ange qui aurait brisé cette roue. Elle porte d’ailleurs les instruments de son martyr (la roue brisée garnie de dents de fer) ainsi qu’une palme. Ce tableau provient du château de Châteauneuf-sur-Loire et probablement acheté par Benoît Lebrun, maire d’Orléans, architecte et propriétaire du château de 1798 à 1819 à Robert Soyer, ingénieur du Pont George V à Orléans. (d'après Moana Weil-Curiel)

Dimensions : 
L. 84,5 cm ; H. 96 cm