La façade du musée condense l'histoire du bâtiment. Réalisé par Triqueti, le fronton rappelle les trois objectifs initiaux de la fondation Durzy : l’art, la science et l’industrie. Juste en-dessous, la mention « hôtel de ville » (appelée à disparaître) témoigne du passé municipal du bâtiment qui remplaça l’école en 1884. La galerie vitrée, ajoutée durant les travaux d’extension et de rénovation (2015-2017), donne au musée une touche de modernité et l’ouvre sur son environnement. Dans un souci de [...]  En savoir plus

Peints lors de la construction du bâtiment dans les années 1860 par des artistes locaux, les plafonds de l’étage arborent des décors tantôt ornementaux, tantôt figuratifs, dont les thématiques changent en fonction des salles. Le plafond du salon carré représente ainsi des grisailles reproduisant quatre des chefs-d’œuvre d’Anne-Louis Girodet-Trioson ; signe révélateur de la place que les Montargois souhaitaient attribuer à l’enfant du pays dès la conception du bâtiment.

Sous un plafond orné des grands noms de l’histoire de l’art, toutes disciplines confondues, la salle du fonds d’art ancien rassemble des œuvres exposées de manière chronologique (du XVIe siècle au XVIIIe siècle) et géographie (école du Nord, école de Fontainebleau, école italienne et école française). Constituées dès le départ grâce aux libéralités des habitants, les collections du musée se sont également enrichies grâce à des legs et des achats.

Ce plâtre représentant le jeune roi Edouard VI d’Angleterre fait partie des œuvres que le sculpteur Henry de Triqueti a donné de son vivant au musée de Montargis. A son décès en 1874, sa propre fille Blanche fit don d’une large partie de son fonds d’atelier, composé de plâtres, terres, dessins et autres études préparatoires. Cet ensemble remarquable ayant subi les inondations de 2016, il sera à nouveau visible en 2022 dans une des extensions du musée : une façon de remettre à l’honneur le [...]  En savoir plus

Les héritiers d’Anne-Louis Girodet ont fait don de plusieurs de ses effets personnels à la ville de Montargis, dès la fin des années 1840. Cet ensemble a naturellement rejoint le musée, lors de sa création en 1853, et y était présenté sur un autel consacré à la mémoire du peintre. Aujourd’hui, « les précieuses reliques » de Girodet occupent une vitrine moderne et permettent d’évoquer la postérité du maître ainsi que l’amour et l’admiration que lui portaient parents, élèves et amis.

Outre sa collection de peinture et de sculpture, le musée Girodet détient un important ensemble de dessins, gravures et pastels (environ trois mille pièces). On y trouve près de cent trente dessins de Girodet, mais également de nombreux documents qui ont trait à l’histoire et au patrimoine montargois, comme ce plan du château de Montargis, gravé d’après un dessin de Jacques Androuet du Cerceau. Compte-tenu de la fragilité inhérente aux arts graphiques, ces dessins sont rarement présentés dans le [...]  En savoir plus