Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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Trois nouveaux tableaux rejoignent les collections

Dernière mise à jour : 21/12/2017
Benjamin-Constant, "Portrait de madame Glaenzer" ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Benjamin-Constant, "Portrait de madame Glaenzer"
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

Le musée a pu s’enrichir en 2013, par l'intermédiaire d'un collectionneur, de trois portraits de la fin du XIXe siècle.  Les deux premières œuvres sont dues au pinceau de Jean-Joseph Benjamin-Constant (Paris, 1845-Paris, 1902) : grand orientaliste (influencé par Eugène Delacroix et par les voyages qu’il effectue en Espagne (1870) et au Maroc en 1872, en compagnie de Georges Clairin), décorateur raffiné (hôtel de ville de Paris, plafond de l’Opéra-Comique), l’artiste se fit également connaître comme portraitiste. Ses modèles font partie de la grande bourgeoisie, de l’aristocratie et du monde des affaires, en France et à l’étranger.

La première toile (ci-contre), datée de 1889, montre une femme en robe bleue, de profil vers la gauche, qui est sans doute le portrait de l’épouse du marchand Eugene William Glaenzer, propriétaire d’une galerie située à New York (303 Fifth Avenue), spécialisée dans la peinture et les arts décoratifs.

Le second tableau, de dix ans plus tardif (1899), est le portrait du comte Eugenio Brunetta d’Usseaux (1857-1919) en buste et en costume de camérier du Pape, arborant les décorations de l’Ordre de Malte et de l’Ordre de Saint-Grégoire le Grand.

Enfin, un troisième tableau peint par Léon Bonnat, signé et daté 1906, a également rejoint les collections. Le portrait pourrait être celui du comte Edouard du Tour, consul de France à Chypre (1860-1862), consul général de France en Russie (1865-1866) puis ministre plénipotentiaire. Si cette identification était confirmée, la toile pourrait être une œuvre posthume, le comte du Tour étant décédé en 1905. Le tableau est très caractéristique de la manière de Léon Bonnat au début du XXe siècle (simplicité de moyens, faire énergique, jeu des couleurs, présentation frontale du modèle).

Ces acquisitions ont pu être réalisées avec l'aide du Fonds Régional d'Acquisition pour les Musées (FRAM) d'Aquitaine.