Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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Une esquisse peinte par Léon Bonnat acquise par les Amis du musée

Dernière mise à jour : 21/12/2017
Léon Bonnat, "Le Bon Samaritain" ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Léon Bonnat, "Le Bon Samaritain"
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

Grâce à la générosité de la Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu (SAMBH), le musée s'est enrichi en 2015 d'une esquisse de Léon Bonnat (1833-1922) pour son tableau, Le Bon Samaritain (huile sur toile, 247 x 172 cm, Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 549 ; dépôt de l’État, inv. FNAC PFH 3309), que la ville de Bayonne abrite depuis 1861.

Cette œuvre marque le début des tentatives de Bonnat pour se faire reconnaître comme peintre d’histoire, avant Adam et Ève découvrant le corps d’Abel mort (1861, Lille, Palais des Beaux-Arts), le Martyre de saint André (Salon de 1863, Bayonne, musée Bonnat-Helleu) ou Antigone conduisant Œdipe aveugle (Salon de 1865, Poitiers, musée des beaux-arts).

L’artiste est arrivé à Rome en janvier 1858, grâce à une bourse de sa ville natale, qui avait déjà encouragé ses débuts et favorisé son installation à Paris. Candidat malheureux au Prix de Rome en 1855, il n’avait en effet obtenu, à l’issue de sa seconde et dernière tentative, qu’un Deuxième Second Grand Prix en 1857 avec la Résurrection de Lazare (huile sur toile, 114 x 146,5 cm, Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 548 / CM 254).

L’esquisse acquise par la SAMBH, brossée à grands traits, montre le blessé nu, porté par le Samaritain, tandis que le Lévite s’éloigne à l’arrière-plan. Bonnat apportera nombre de modifications à sa composition, notamment dans la description des corps et des vêtements et dans celle, rapide, du paysage à l’arrière-plan. La gamme chromatique finalement retenue abandonne pour sa part les bleus et les roses au profit d’une lumière chaude enveloppant les personnages. Envoyé de Rome à Paris en 1859, le tableau achevé est présenté au Salon (sous le n° 298), où il obtient une mention honorable. Acquis par l’État pour 1800 francs, il est ensuite envoyé à Bayonne à la demande de son maire, Jules Labat.

L’entrée de cette esquisse dans les collections du musée Bonnat-Helleu permet de compléter l’ensemble que nous abritons l’établissement autour des années de formation et de jeunesse de Léon Bonnat (dessins, tableaux), avant la réalisation des grands portraits de la fin des années 1870 (Adolphe Thiers, Victor Hugo), qui devaient asseoir sa réputation.