Après la Révolution, le dessin est généralisé dans l’enseignement institutionnalisé (lycée, collège, puis école primaire) à des fins utilitaires (sens de l’observation, précision, etc.) et dans le cadre de la réhabilitation des arts mécaniques (dessin technique, introduction de la géométrie). L’École des beaux-arts, qui reprend les attributions de l’Académie, continue elle d’enseigner le dessin selon les mêmes préceptes.

Les pratiques amateurs et les ateliers privés se développent; l’artiste orléanais Charles Pensée est ainsi “maître d’agrément” pour le dessin et l’aquarelle à son domicile et enseigne le dessin au lycée impérial. Aujourd’hui, les cours de dessin sont moins théoriques, chaque professeur développe sa méthode d’apprentissage, mais les fondamentaux demeurent, notamment le dessin d’après le modèle vivant.