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Orléans (45)

Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée des Beaux-Arts d'Orléans
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Les techniques dites « sèches »

Boîte de pastels de Max Jacob
Boîte de pastels de Max Jacob
Canif taille-crayon
Canif taille-crayon
Crayons Conté anciens
Crayons Conté anciens
Estompes
Estompes
Fusain
Fusain
Graphite
Graphite
Instruments à effacer (patte de lapin et gomme mie de pain)
Instruments à effacer (patte de lapin et gomme mie de pain)
Matériaux constitutifs et étapes de fabrication du crayon graphite Conté
Matériaux constitutifs et étapes de fabrication du crayon graphite Conté
Os calciné et poudre d'os à gauche - Pointe de plomb à manche ivoire
Os calciné et poudre d'os à gauche - Pointe de plomb à manche ivoire
Os calciné et poudre os calciné
Os calciné et poudre os calciné
Palette à sauce avec poudre noire, rouge et blanche
Palette à sauce avec poudre noire, rouge et blanche
Pierres naturelles (pierre noire, sanguine, craie blanche)
Pierres naturelles (pierre noire, sanguine, craie blanche)
Porte-crayon en bronze avec sanguine et pierre noire, pointe de plomb
Porte-crayon en bronze avec sanguine et pierre noire, pointe de plomb

Les pointes de métal ou stylets

Leur emploi dans le dessin remonte au 14e siècle. Certains métaux, dont l’argent et le plomb, laissent une trace visible lorsqu’ils sont frottés sur une surface suffisamment abrasive, ce qui nécessite au préalable de préparer le support. Cette technique est délaissée au cours du 16e siècle au profit de la pierre noire et de la sanguine. Seule la pointe de plomb, qui ne requiert aucune préparation du support et peut être effacée, continue à être employée dans l’esquisse parallèlement au graphite dont le tracé est similaire.

Les pierres

La pierre noire et la sanguine apparaissent dans le dessin au début du 15e siècle. Elles offrent une liberté, une ampleur et une rapidité d’exécution que ne permet pas la pointe de métal. Existant à l’état naturel, ces pierres, taillées sous forme de bâtonnet sont utilisées comme matériaux d’esquisse ou pour tracer un dessin préliminaire. Elles sont aussi devenues des techniques autonomes. La craie blanche est généralement employée pour les rehauts de lumière dans les dessins.

Le fusain

Charbon de bois obtenu par carbonisation d’un morceau de bois en vase clos, il laisse un tracé noir et velouté qui peut parfois être confondu avec celui de la pierre noire ou de certains crayons noirs. Sa facilité d’emploi et son effaçage aisé en font un excellent outil d’esquisse et d’apprentissage du dessin. Volatile et peu adhérent au support, le tracé au fusain est particulièrement vulnérable au moindre frottement et nécessite d’être fixé. En raison de sa fragilité, il est difficile d’estimer l’ampleur de son usage avant le 19e siècle, bien qu’il soit employé en dessin depuis le Moyen Âge.

Le graphite

Minerai naturel de carbone cristallin pur, le graphite laisse une trace de couleur gris brillant, s’effaçant aisément avec de la mie de pain. Il remplace progressivement la pointe de plomb au 16e siècle. Confondu avec celle-ci en raison des similitudes de leurs tracés, il est appelé par analogie « plombagine » et a longtemps été désigné improprement « mine de plomb ».

Les crayons artificiels

À la fin du 18e siècle, Nicolas-Jacques Conté met au point le crayon graphite artificiel à base de graphite et d’argile très pure, en poudre, agglomérés puis cuits au four. Les mines sont insérées dans des porte-mines ou gainées de bois tendre. Il développe au 19e siècle, selon un procédé analogue, les crayons noirs, dits « crayons Conté » ou « craies Conté », et les crayons de couleur, dont la mine est composée de pigments mélangés à de l’argile, liés avec de la gomme, de la colle ou de la résine, et de la cire.

Les pastels

Les pastels tendres ou secs se présentent sous forme de bâtonnets formés de pigments broyés, mélangés à un liant (colle de poisson ou gomme arabique) et à une charge minérale (argile blanche ou craie). Sans doute inventé en France au 15e siècle, le pastel est alors utilisé pour apporter des touches de couleur sur un dessin réalisé avec d’autres techniques. À partir de la fin du 17e siècle, il devient une technique autonome et connaît une grande vogue au 18e siècle. La préparation des pastels gras, créés au 20e siècle, dérive de celle des pastels secs, mais les cires et les huiles remplacent les anciens liants.

Germaine Pérat et Florence Marinot à Vermoise (73.11.34)
Germaine Pérat et Florence Marinot à Vermoise (73.11.34) | Germaine Pérat et Florence Marinot à Vermoise (73.11.34)
Scène d'inondation de la Loire (recto) ; reprise du tracé par transparence (verso) (79.1.2)
Scène d'inondation de la Loire (recto) ; reprise du tracé par transparence (verso) (79.1.2) | Scène d'inondation de la Loire (recto) ; reprise du tracé par transparence (verso) (79.1.2)
La course des chevaux libres : la Mossa (575.380)
La course des chevaux libres : la Mossa (575.380) | La course des chevaux libres : la Mossa (575.380)
Jeune femme debout, en pied, vue de dos (726)
Jeune femme debout, en pied, vue de dos (726) | Jeune femme debout, en pied, vue de dos (726)
Tête de loup (934)
Tête de loup (934) | Tête de loup (934)
Nuancier de crayons de couleur et croquis rapide (980.32)
Nuancier de crayons de couleur et croquis rapide (980.32) | Nuancier de crayons de couleur et croquis rapide (980.32)
Femmes en costume au marché à Orléans ; Nuancier de crayons de couleur (sur la page en regard) (984.5)
Femmes en costume au marché à Orléans ; Nuancier de crayons de couleur (sur la page en regard) (984.5) | Femmes en costume au marché à Orléans ; Nuancier de crayons de couleur (sur la page en regard) (984.5)
Étude pour un portrait de magistrat (1119.A)
Étude pour un portrait de magistrat (1119.A) | Étude pour un portrait de magistrat (1119.A)
Projet de décor avec figures plafonnantes (1232.album 5.31)
Projet de décor avec figures plafonnantes (1232.album 5.31) | Projet de décor avec figures plafonnantes (1232.album 5.31)
Étude de Bacchante endormie (1243.A)
Étude de Bacchante endormie (1243.A) | Étude de Bacchante endormie (1243.A)
Etude d'un enfant allongé dormant, reprises de son buste, de sa tête, de ses jambes et de ses bras (recto) / Etude d'une tête de vieillard et d'un enfant allongé dormant, reprise de sa tête et de sa main droite (verso) (1682.album 3.55)
Etude d'un enfant allongé dormant, reprises de son buste, de sa tête, de ses jambes et de ses bras (recto) / Etude d'une tête de vieillard et d'un enfant allongé dormant, reprise de sa tête et de sa main droite (verso) (1682.album 3.55) | Etude d'un enfant allongé dormant, reprises de son buste, de sa tête, de ses jambes et de ses bras (recto) / Etude d'une tête de vieillard et d'un enfant allongé dormant, reprise de sa tête et de sa main droite (verso) (1682.album 3.55)
Déploration du Christ mort par la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean (?) (recto) / Personnages dans une perspective (verso) (2003.5.1)
Déploration du Christ mort par la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean (?) (recto) / Personnages dans une perspective (verso) (2003.5.1) | Déploration du Christ mort par la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean (?) (recto) / Personnages dans une perspective (verso) (2003.5.1)
Figure d'homme au chapeau (MO.516)
Figure d'homme au chapeau (MO.516) | Figure d'homme au chapeau (MO.516)