Chartres (28)
COMPA, le conservatoire de l’agriculture - Chartres (28)
Numéro d'inventaire :
83.01.01
Domaine :
Dénomination :
Appellation :
Statut juridique :
Mode d'Acquisition :
Date d'acquisition :
1983
Anciennes appartenances :
Collection :
Auteur :
BODIN Jean-Jules
FABRIQUE DE LA FERME-ÉCOLE DES TROIS-CROIX
Précisions concernant l'auteur :
La Châtre sur le Loir, 1805 ; ?, 1869
Lieu de création :
Millésime de l'oeuvre :
1850 vers
Période (siècle ou millénaire) :
Précisions sur le lieu d'exécution :
Fabrique installée dans la ferme-école de Trois-Croix (1832-1890)
Utilisation - Fonction - Destination :
Précisions sur l'utilisation :
traction animale, distribution à brosses
Technique et matériaux :
bois, fer, paille
Description en langage naturel :
Semoir en ligne à traction animale. Sur un bâti en bois peint en bleu, trois trémies sont disposées en ligne parallèle, avec un couvercle,où se trouvent à l’intérieur des brosses et des disques à trous. Les trémies sont équipées de socs à leur base. Une grande roue latérale unique, qui lorsqu’elle est en mouvement, actionne les brosses, leur permettant ainsi de distribuer les graines. Le bâti est posé sur deux petites roues à essieux mobiles. La traction (animale) est permise par un crochet à l’avant et le guidage se fait par deux mancherons à l’arrière. En position de transport, la grande roue latérale se replie empêchant ainsi les brosses de tourner.
Inscriptions - Marques :
inscription concernant l'exécutant ; inscription concernant le lieu d'exécution
Précisions inscriptions :
215 (plaque collection Grignon, couvercle); SEMOIR BODIN ; J. BODIN A RENNES ; 16896 (plaques, axe central du bâti)
Dimensions :
L. 230 cm ; H. 100 cm ; l. 130 cm ; Pds. 100 kg
Localisation :
Notes :
Dans son livre “Instruments aratoires” (Res Universalis, 1858), J. Bodin décrit le semoir : “Celui dont nous vous donnons ici le dessin nous semble un des plus simples. Au moyen de tringles en fer maintenues par des vis de pression, on peut éloigner ou rapprocher les pieds du semoir et semer à différentes distances. Les rondelles en fer-blanc, percées de trous de différentes grandeurs, suivant la grosseur des semences, permettent de semer plus ou moins épais. On a donc ainsi tous les moyens pour régler l’écartement des lignes et l’épaisseur de la semence. Les essieux mobiles des deux roues de devant servent à faire entrer les pieds plus ou moins profondément. La grande roue (manquante) qui fit mouvoir les brosses se renverse sur les boîtes quand on veut cesser de semer ; on la remet par terre pour recommencer le travail. Les deux petites roues doivent être placées, par rapport aux pieds du semoir, à la même distance que celle des pieds entre eux. A chaque nouveau tour de semoir, il faut mettre une de ces petites roues sur la dernière ligne semée, afin de conserver entre toutes les lignes une distance égale.